Rentrée sept. 2023

La décision de pratiquer le YOGA revêt des raisons différentes, propres à chacun. Quelles que soient ces  motivations, elle résulte d’un appel à amener davantage de conscience dans sa vie, d’un désir de donner du sens ou comprendre son incarnation. Et même si pour certain, seule la dimension physique de la pratique du Yoga semble être valorisée, il n’en reste pas moins que le choix de cette pratique n’a rien de « hasardeux ».

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Le Yoga n’est pas la seule Voie vers l’émergence de cette conscience ; et pour aller plus loin, RIEN n’est nécessaire à cette entreprise. Toutefois, un support sérieux va nous aider à faire face à tous les écueils que la psyché va rencontrer dans ce chemin ingrat qu’est la connaissance de soi (souvent mu par un profond désir de trouver ou re-trouver une sérénité pérenne).

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Alors si vous décidez de choisir la voie du Yoga, vous vous assurer d’utiliser une palette éprouvée d’outils qui vous approcheront de votre but, pour autant que vous les mettiez en pratique,….régulièrement.

Parce que oui, si nous faisons un retour sur notre parcours de vie, nous acquiescerons qu’aucune réalisation, petite ou grande, ne s’est faite sans mettre en action une intention profonde. Lorsque nous échouons dans un quelconque projet c’est que nous n’y avons pas vraiment cru, que nous n’avons pas mis l’énergie nécessaire à sa réalisation et que nous avons baissé les bras avant que de le voir commencer à s’épanouir.

La voie du Yoga, comme toutes les voies mystiques (« qui visent à rapprocher la dimension humaine de la dimension divine) est exigeante

et probablement très éloignée du fonctionnement occidental. C’est aussi pour cela que ce dernier en a surtout exploité la dimension physique des pratiques du Yoga : ASANAS, pratiques respiratoires (PRANAYAMA), la relaxation (NIDRA).

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C’est le Sage (ou groupe de Sages) PATANJALI qui a concentré, sous forme d’aphorismes appelées les YOGA SUTRAS, les 8 étapes qui mènent au but ultime, l’Union du corps et de l’esprit (le SAMADHI).  Dans cet énoncé figure en 1ère et 2ème étape, les règles morales se référant aux comportements dont il faudrait s’abstenir (tout ce qui porte préjudice à autrui) : vol, agression, mensonge, manque de contrôle… ; ainsi que les qualités spirituelles à développer pour se rapprocher du but souhaité : pureté du corps et de l’esprit, contentement, autodiscipline, étude de soi…

C’est sur ces derniers points que je vais conclure en mentionnant que ces recommandations, qui pourraient sembler d’un autre temps, sont au contraire bien réelles lorsqu’il s’agit d’atteindre un but, si humble soit t’il. L’entité humaine est un ensemble de parties : un corps physique qu’il faut respecter et traiter selon ses besoins physiologiques ; un corps énergétique –notre capital vital- qu’il faut préserver et faire fructifier, un corps mental/émotionnelle qu’il faut apprendre à canaliser afin qu’il travaille à notre plus grand bénéfice (plutôt que de représenter un frein à nos entreprises) ; un corps « divin » - notre boussole, dans un monde désorienté.

Lorsque ces 5 piliers sont nourris, s’ouvre devant nous le chemin vers la compréhension et possibilité de la réalisation de sa vraie Nature (Sat Chit Ananda)

« Sat » qui signifie « existence » ou « vérité ».

« Chit » qui signifie « conscience » ou « connaissance ».

« Ananda » qui signifie « béatitude » ou « joie ».

Le but divin de la création, dans la mesure où il est possible à l’entendement, est exposé dans les Védas (« Connaissance » –il ne s’agit pas de la connaissance intellectuelle mais de la Connaissance révélée, induite par l’inspiration la plus pure) et reçu par les Rishis (sages de l’Inde antique). Ils ont enseigné que chaque être humain a été crée par un principe supérieur (Dieu, l’Univers…quelque soit le nom qu’on lui prête) et qu’en tant qu’âme, il doit manifester uniquement un aspect particulier de l’Infini (ce principe supérieur) avant de réacquérir son identité absolue. Tout homme est une des facettes de l’Individualité divine.

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La pensée se manifeste par une parole,

la parole se traduit par un acte,

l'acte devient une habitude,

et l'habitude se solidifie en un caractère

Tout ceci nous montre combien la voie du Yoga comprend de nombreux chemins dont la finalité est unique et rejoint la définition du YOGA : le YOGA c’est le lien qui ré-uni Corps et Esprit. Nos esprits cartésiens s’accommodent difficilement du concept et de l’importance de la « Pensée ». Or il me semble essentiel de prendre connaissance de ce phénomène dont nous n’avons pas conscience (pour une grande part) et que nous n’avons pas appris à canaliser, faute de comprendre ce que sont les pensées, leur importance dans nos actions et décisions et d’où elles prennent leur source.

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Dans le Védanta (philosophie issue des Védas) le concept de la pensée créatrice est au premier plan.

Ainsi, l’ignorer et ne travailler que sur le corps physique nous contraint à demeurer « prisonnier » du Karma (actions et fruits de nos actions), dans un cycle sans fin de souffrance.

Enfin, nous pouvons choisir de travailler à la souplesse et la santé de notre corps physique mais ce travail restera très superficiel si les autres « corps » ne sont pas investis.

Les ASANAS permettent au corps de s’oxygéner, de relâcher les tensions, d’accroitre la circulation des fluides et de l’énergie ;

Le PRANAYAMA accroit l’énergie ;

La MEDITATION et les relaxations profondes (YOGA NIDRA) auront une action directe sur les pensées et émotions.